Je souhaite être digne de mener a bien ce journal relatant tout et n'importe quoi, dans la mesure de mes convictions de vie.
dimanche 3 juin 2007
A toutes les mères du monde
J'offre nos fleurs et cet extrait de Victore Hugo
Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie ! Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie ! Table toujours servie au paternel foyer ! Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier ! Victore hugo, juin 1830
et ce poème de baudelaire
Le Balcon « Mère des souvenirs maîtresse des maîtresses O toi, tous mes plaisirs! O, toi, tous mes devoirs! Tu te rappelleras la beauté des caresses, La douceur du foyer et le charme des soirs, Mère des souvenirs maîtresse des maîtresses, Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon, Et les soirs au balcon, voiles de vapeurs roses. Que ton sein m'était doux! Que ton coeur m'était bon! Nous avons dit souvent d'impérissables choses Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon, Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées! Que l'espace est profond! Que le coeur est puissant! En me penchant vers toi, reine des adorées, Je croyais respirer le parfum de ton sang. Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées! La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison, Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles, Et je buvais ton souffle, O douceur! O poison! Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles. La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison, Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses, Et revis mon passé blotti dans tes genoux. Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton coeur si doux? Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses! Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s'être lavés au fond des mers profondes? O serments! O parfums! O baisers infinis! » Charles Baudelaire (1821-1867)
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1 commentaire:
Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère.
[Proverbe yiddish.]
Il faut plaindre tous ceux qui n'ont pas eu de mère,
Car leur esprit est triste et leur joie est amère.
[P. Bourget.]
La caresse d'une mère, une belle promenade, des heures émerveillées par des récits heureux agissent sur toute l'existence.
[Maurice Barrès.]
L'amour d'une mère est toujours dans son printemps.
[Proverbe général.]
L'amour d'une mère remonte des profondeurs de l'océan.
[Proverbe russe.]
L'asile le plus sûr est le sein de sa mère.
[Florian.]
L'avenir d'un enfant est l'œuvre de sa mère.
[Napoléon Ier.]
Le chef-d'œuvre de Dieu, c'est le cœur d'une mère.
[Grétry.]
Le paradis est aux pieds des mères.
[Proverbe soufi.]
L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
[Virgile.]
Mère est le nom pour Dieu sur les lèvres et dans les cœurs des petits enfants.
[Thackeray.]
Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.
[V. Hugo.]
On ne parle jamais bien du ciel ni de sa mère.
[Proverbe indien.]
On peut abandonner son père, fût-il magistrat, mais non sa mère, fût-elle mendiante.
[Proverbe chinois.]
Pour chaque mère le soleil ne brille que sur son enfant.
[Proverbe irlandais.]
Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
[G. Legouve.]
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