mardi 19 juin 2007

Kathleen Asselin fière combattante

Trois fois survivante du cancer

par Véronique Demers
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Article mis en ligne le 18 juin 2007 à 7:30

Trois fois survivante du cancer
Kathleen Asselin, fière combattante ayant vaincu trois cancers, donnera une conférence en décembre prochain pour promouvoir la santé du sein.
Trois fois survivante du cancer
Kathleen Asselin, jeune femme de 31 ans, n’est pourtant en rien différente des autres en apparence. Mais elle a livré pas moins de trois batailles intérieures, avec lesquelles elle a failli y laisser sa peau. Elle a vaincu chacune de ces luttes, portant le nom de cancer.
À peine âgée de 3 ans et demi, le cancer de Hotchkin vient l’accabler, mais Kathleen Asselin en sort indemne, grâce à des traitements de radiothérapie. Plus tard, à 18 ans, c’est le cancer de la glande thyroïde qui s’abat sur elle. Puis, sortie de l’adolescence et plongée à peine dans sa vie d’adulte, Mme Asselin apprend qu’elle est atteinte du cancer du sein. À 26 ans.

«C’était un cancer de grade 3, très agressif. J’ai dû tout de suite commencer mes traitements de chimiothérapie et de radiothérapie», raconte la jeune combattante. Mais avec des métastases répandus dans les os, les médecins ont laissé poindre des constats les plus pessimistes. «J’étais très faible, c’était dur de remonter la pente», mentionne-t-elle.

Ses traitements de radiothérapie, efficaces, lui donnent des douleurs dans la colonne et les jambes. Malgré une démarche chancelante, Kathleen décide de ne prendre ni béquille ni canne. «Je n’ai pas pris d’antidouleur non plus», avoue-t-elle avec fierté.
Assez!
«Le dernier cancer est celui qui m’a changée le plus. Je me suis dit: c’est assez! Parce que c’était soit vivre ou mourir.» Kathleen a alors pris le taureau par les cornes en modifiant son alimentation, en mangeant plus de fruits et en profitant de la vie au quotidien. «Quelques mois plus tard, les douleurs avaient disparu. Mais la guérison dans les os est plus longue», explique cette survivante de trois cancers.
Recevant l’appui de sa mère, de son conjoint et ses proches, Kathleen s’est battue contre le cancer du sein en croyant que l’impossible est possible.«Je suis très croyante. Il y a toujours de l’espoir. Si des personnes ont réussi, je me dis: Pourquoi pas moi?

Ce changement de cap dans son mode de vie et son alimentation a eu un impact direct sur ses amis et membres de sa famille. «Ils ont suivi mon mode de vie. C’est différent, mais plus facile du fait qu'ils me suivent.»

Kathleen Asselin arrive à tirer des notes positives de ses trois cancers. «Jeune, j’avais développé une phobie des hôpitaux et j’avais tendance à être claustrophobe. Mais aujourd’hui, être guérie, c’est une délivrance. Je suis beaucoup plus fonceuse et j’ai une grande confiance en soi», explique celle qui occupe un emploi en service de garde à la Commission scolaire des Premières Seigneuries.
Santé du sein
Kathleen Asselin est l’une des six conférencières, avec Anny Desjardins, Johanne Robitaille-Manouvrier, Anna Capobianco-Skipworth, Sylvie Dallaire et Anne Rousseau faisant partie des Rendez-vous Allure, un nouveau programme de prévention et de sensibilisation au cancer du sein mis sur pied par la Banque Nationale.
La Banque a versé 400 000$ pour démarrer le programme, grâce à l’utilisation de la carte Allure MasterCard qu’en font ses détentrices. En fait, un pourcentage de la transaction est versé à la Fondation du cancer du sein du Québec.

Les Rendez-vous Allure auront lieu de novembre 2007 à mai 2008. Mme Asselin partagera son témoignage et répondra aux questions du public en décembre prochain. «Dans ma conférence, je vais parler de l’importance de l’auto-examen des seins. À 26 ans, je pensais que ça arrivait qu’aux femmes plus âgées.»

La Beauportoise enjouée conserve en tête ce credo: «Il faut garder espoir, et continuer de se battre, car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Il ne faut jamais abandonner.»
Renseignements: www.rubanrose.org ou 1 877 990-1717

Qu'importe la nationalité le combat est le même! C'est d'abord un combat avec soi même puis évidemment avec l'aide de la médecine dont dispose chaque malade.

1 commentaire:

Monique a dit…

Tout le monde ne se bat pas a arme égale. Le morale est pour un très gros pourcentage dans la bataille.
Selon le véccu de chacun les chances déjà vont se diviser.Selon les cas connu autour de ce malade.
Le mot cancer ne représente pas la même chose selon l'âge d'un enfant.
Pourtant certains ne s'en sortiront pas...