Avec près de 8 000 morts par an dans notre pays et plus de
600 000 dans le monde, le carcinome hépatocellulaire (CHC)
primitif du foie était jusqu’à hier une maladie orpheline.
Il n’existait aucun traitement de référence et la survie globale
faute de transplantation hépatique – ou plutôt de donneurs !-
était limitée à quelques mois. La bonne nouvelle est tombée hier
après-midi au 43ème congrès de l’American Society of Clinical
Oncology (ASCO), à Chicago. L’équipe du Pr Josep Llovet
(Barcelona Clinic Liver Cancer, Espagne) en a fait l’annonce au
terme d’un travail mené auprès de plus de 600 malades en
Amérique du nord et du sud, en Europe, en Australie et en Nouvelle
-Zélande. Il en est ressorti que pour la première
fois un médicament, le sorafenib (Nexavar) permettait d’augmenter
de 44% la survie globale des malades atteints de CHC. En dépit de son
caractère spectaculaire, ce chiffre ne fera pas perdre de vue que même
ainsi le pronostic de la maladie reste terrible. La survie globale passe en
effet de 7,9 mois à 10,4 mois. Toujours est-il comme l’a indiqué Josep
Llovet, qu’ « étant donné l’absence de traitements susceptibles d’améliore
du foie, ces résultats font de Nexavar le traitement de référence dans la
prise en charge de première ligne du CHC. » Ces résultats suscitent
naturellement des espoirs considérables… et déjà des émules.
Le cancer, on peut Vivre Avec…
S’assurer sur la vie, contre la maladie ou simplement pour un crédit, c’est tout simple : Il suffit d’aller voir un assureur ou même simplement aujourd’hui, d’aller chez son banquier… ou à La Poste. Sauf lorsqu’on est malade et même sauf lorsqu’on est guéri de certaines maladies. Car il y en a qui font peur aux assureurs : l’asthme, le diabète, la dépression -même guérie depuis des années- et surtout bien sûr, les cancers. Même les cancers guéris. Car ces gens-là par définition, ne paraissent pas croire que telle chose puisse exister. Eh bien si, pourtant. Il y a des cancers qui guérissent et même beaucoup. Au total, 30% des cancers toutes catégories confondues. Mais plus de 90% des mélanomes et 80% des cancers du sein par exemple. Faire comprendre cela à un assureur, c’est un métier et presque un plein-temps.
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