vendredi 27 avril 2007

Symbole du souvenir


L'adoption du coquelicot en tant que symbole du Souvenir a des origines internationales. La première personne à l'utiliser de cette façon fut Mme Michael, membre du personnel du American Overseas YMCA, au cours de la dernière année de la guerre. Mme Michael lu le poème de John McCrae et en fut si touchée qu'elle composa également un poème en guise de réponse. Comme elle le précisa plus tard : «Dans un moment fort de résolution, j'ai pris l'engagement de garder la foi et de toujours porter un coquelicot rouge des champs de Flandre comme symbole du Souvenir afin de servir d'emblème et de «Garder la foi avec toutes les personnes décédée».

Par la suite, en avril 1920, elle a mené avec succès une campagne pour que l'American LegionAmerican and French Children's League, vendit des fleurs en tissus afin de recueillir de l'argent dans le but de rétablir les régions d'Europe dévastées par la guerre. reconnaisse le coquelicot comme le symbole officiel du Souvenir. Au même moment, Mme Guérin, de France, inspirée elle aussi par le poème de John McCrae et à l'exemple de Moina Michael, devint à son tour une ardente défenseuse du coquelicot comme le symbole du Souvenir de ceux qui sont morts à la guerre. Son propre organisme, l'

En 1921, Mme Guérin alla en Grande Bretagne et au Canada au nom du coquelicot et a convaincu la British Legion nouvellement formée et l'Association des anciens combattants de la Grande Guerre (l'ancêtre de la Légion royale canadienne) d'adopter le coquelicot comme le symbole du Souvenir. Dans les deux pays, la première Journée du coquelicot a eu lieu le 11 novembre 1921. En Australie, la Returned Soldiers League adopta le coquelicot comme le symbole du Souvenir la même année.

La première année, les coquelicots artificiels étaient achetés auprès de l'organisation de Mme Guérin, en France. Mais, dès 1922, les divers pays ont entrepris de fabriquer les fleurs chez eux. Au Canada, ils étaient fabriqués par l'atelier d'artisanat des anciens combattants du ministère du Rétablissement civil des soldats où travaillaient des soldats handicapés. Après sa création en 1925, la Légion canadienne (connue sous le nom de Légion royale canadienne depuis 1959) organise la campagne du coquelicot au Canada.

Dans une des premières édition de la revue de la Légion, The Legionary, on explique l'importance de l'achat des coquelicots fabriqués par les ateliers d'artisanat des anciens combattants par rapport aux autres versions commerciales : «Les vétérans handicapés des ateliers d'artisanat des anciens combattants et de la Croix-Rouge créent de vrais monuments commémoratifs, tandis que les répliques produites dans des conditions de concurrence commerciale ne sont rien de plus que de simples fleurs artificielles»

Le coquelicot artificiel continue de fleurir comme le symbole du Souvenir au cours de la semaine précédant les cérémonies commémoratives officielles du 11 novembre. Aujourd'hui, des millions de Canadiens et de Canadiennes portent l'emblème rouge vif afin de se souvenir et d'honorer les milliers de leurs compatriotes qui sont morts à la guerre.


1 commentaire:

Monique a dit…

Isa connaissait bien cette végétation et elle a été heureuse dans cette nature.