mercredi 18 avril 2007

Pas d'automédication



Pas de panique.

Le Di-antalvic® vient d'être mis en cause dans le décès de 16 personnes par les autorités néo-zélandaises. Il a par ailleurs été retiré des marchés suédois et britannique. En revanche, en France, rien ne change concernant ce médicament et ses dérivés, où ils sont largement utilisés pour traiter la douleur. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en France, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays, le Di-antalvic® n'est pas en accès libre.

Ainsi, le risque d'intoxication n'existe pas dans les conditions actuelles d'utilisation. Le Di-antalvic® et ses dérivés, soit une trentaine de produits sur le marché français (Algoced®, Dexparace®, Dextroref®, Di-Dolko®, Diadupsan®, Dialgirex®, Dioalgo®, Propofan®, Talvidol®…), sont des associations de paracétamol et de dextropropoxyphène, uniquement délivrées sur ordonnance et la posologie est limitée (4 gélules par jour).

Déjà en 2005, suite à une réévaluation par les centres antipoison, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) déclarait n'avoir identifié aucun risque pour la santé publique similaire à celui observé en Suède et au Royaume-Uni et qu'en conséquence, aucune mesure particulière ne s'imposait concernant l'association dextropropoxyphène/paracétamol dans les conditions recommandées d'utilisation. Cette décision prévaut toujours comme vient de le préciser l'Agence.

Reste à mettre en garde les Français afin qu'ils respectent bien les indications et veillent à ne pas faire de l'automédication et à tenir leurs médicaments hors de portée des enfants.

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