Plus de la moitié des cancéreux (52%) sont en vie cinq ans après le diagnostic de leur maladie. Cette formidable progression des taux de guérison est démontrée par une étude publiée par la Ligue nationale contre le cancer et réalisée par le Réseau français des registres du cancer (Francim).
Elle a porté sur 200.000 patients âgés de plus de 15 ans et atteints d'un cancer diagnostiqué entre 1989 et 1997. Il existe cependant de fortes disparités entre les différents types de cancer, selon l'âge au moment du diagnostic et en fonction du sexe.
Ainsi, le taux de survie varie de 95% pour les cancers de la thyroïde et du testicule, à moins de 10% pour le cancer du pancréas, du foie et du mésothéliome de la plèvre, en passant par 14% pour le cancer du poumon. Ces différences s'expliquent principalement par les possibilités de diagnostic précoce et leur agressivité respective.
Ce sont les femmes qui présentent globalement le meilleur taux de survie : 63% en moyenne contre 44% chez les hommes. Ce phénomène s'explique probablement par le fait que les cancers masculins sont plus difficiles à diagnostiquer et plus agressifs (œsophage, poumon…).
Revue de presse
05 mars 2007 |
Auteur : ISABELLE EUSTACHE |
Sources : FRANCIM, Ligue nationale contre le cancer, 27 février 2007. |
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