vendredi 16 mars 2007

Pour Amamie

JE CONNAIS DES BATEAUX. Marie Annick RETIF ( MANNICK )

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile dehors
Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer,
Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu’ils en ont désappris comment se regarder
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûrs de ne pas se quitter
Je connais des bateaux qui s’en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l’orage est sur eux
Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux,
Je connais des bateaux qui n’ont jamais fini
De s’épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s’éloigner
L’un de l’autre un moment, pour mieux se retrouver
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts
Je connais des bateaux étrangement pareils,
Quand ils ont partagé des années de soleil.
Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce q
u’ils ont le cœur à taille d’océan !

Lecture de la première lettre de saint Paul, apôtre, aux corinthiens.

Frères,

parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur.
Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.
J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas
la charité, s’il me manque l’amour,je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.

J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute
la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes ,
s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurai beau me
faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

Textes que vous m'avez fait connaître Danièle Merci

D'après les longues discutions qu'avaient eu Maldives et Pachiente c'est
exactement ce qu' avait retenu Sandrine.

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