jeudi 15 mars 2007

Contre l'infarctus


Pour diminuer les risques d’infarctus, il est plus important d’avoir un taux élevé de « bon cholestérol » (HDL) qu’un faible taux de « mauvais cholestérol » (LDL). C’est ce qu’a démontré une équipe de chercheurs de l’Université de Médecine de l’Indiana aux Etats-Unis, dirigée par William Tierney.
L’équipe de scientifiques a étudié les antécédents cardiovasculaire en relation avec l’age, le sexe, l’origine ethnique, le poids… de près de 7OOO personnes d’un cabinet médical, majoritairement des citadins, dont un nombre important était de sexe féminin, fumeur ou en surpoids. Ils ont cherché à déterminer quels facteurs augmentent le risque de subir une attaque.
Ils ont ainsi démontré que le facteur de risque le plus important, c’est d’avoir déjà souffert d’une maladie cardiaque, le deuxième est d’avoir un âge avancé et le troisième est de présenter un taux de « bon » cholestérol HDL bas. A la différence des deux premiers, il est possible d’agir sur ce troisième facteur.
William Tierney, l’auteur de l’article, rappelle que les médicaments régulant le cholestérol visent à abaisser le mauvais cholestérol et augmenter le bon cholestérol. Jusqu’à aujourd’hui on ne savait jamais lequel des deux était le plus important pour l’amélioration de l’état de santé. Grâce aux résultats de cette étude, on sait aujourd’hui que c’est l’augmentation du bon cholestérol HDL qu’il faut privilégier si on veut être protégé contre les risques d’infarctus. Cette recherche montre également qu’un taux de cholestérol total (LDL + HDL) élevé n’est pas forcément de mauvaise augure : il peut, en effet, correspondre à un taux élevé de bon cholestérol ce qui est bénéfique pour la prévention. A contrario, un taux de cholestérol total bas peut cacher un taux de bon cholestérol bas ce qui est plutôt néfaste.
Les chercheurs concluent de cette étude que les traitements visant à réguler les taux de cholestérol doivent se focaliser simultanément sur le bon et le mauvais cholestérol, et pas seulement sur le mauvais comme ça l’était dans le passé.

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