samedi 7 juillet 2007

rappel


Maddie

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Une attente insoutenable se poursuivait vendredi à Port-Harcourt (sud du Nigeria) pour les parents de la petite britannique Margaret Hill, 3 ans, kidnappée la veille, alors que la police nigériane et les autorités britanniques étaient mobilisées pour sa libération.

Nigeria: l'attente se poursuit pour les parents de la petite Margaret

AFP - Vendredi 6 juillet, 23h03 LAGOS (AFP) - Une attente insoutenable se poursuivait vendredi à Port-Harcourt (sud du Nigeria) pour les parents de la petite britannique Margaret Hill, 3 ans, kidnappée la veille, alors que la police nigériane et les autorités britanniques étaient mobilisées pour sa libération.

LAGOS (AFP) - Une attente insoutenable se poursuivait vendredi à Port-Harcourt (sud du Nigeria) pour les parents de la petite britannique Margaret Hill, 3 ans, kidnappée la veille, alors que la police nigériane et les autorités britanniques étaient mobilisées pour sa libération.

"Les ravisseurs n'ont pas encore formulé de demande. Nous attendons de nouveaux développements", a affirmé vendredi midi à l'AFP la mère de la fillette, Oluchi Hill, très éprouvée.

Auparavant, dans un entretien à la BBC, Mme Hill, qui est Nigériane, avait toutefois déclaré que les ravisseurs de sa fille, extirpée violemment par des hommes armés de la voiture qui la menait à son école, avaient menacé de la tuer si le père de l'enfant ne prenait pas sa place.

"Ils ont dit que je pouvais amener mon mari pour faire un échange avec le bébé" sinon "ils vont tuer Margaret", avait-elle ajouté.

La maman de la fillette a précisé à la BBC qu'elle avait pu parler à sa fillette en pleurs.

"Vous pouvez imaginer les effets de cette terrible situation sur notre famille. Tout le monde essaye de nous aider à récupérer notre fille. Nous sommes reconnaissants à tous et demandons aux médias de nous laisser travailler avec ceux qui essayent de nous rendre notre fille rapidement", a déclaré la famille vendredi après-midi dans un communiqué relayé par le Foreign office.

Quelques heures après l'enlèvement, les ravisseurs avaient contacté le père de la fillette, Michael, pour lui dire que celle-ci était "saine et sauve".

Le président nigérian Umaru Yar'Adua a appelé à la libération de la fillette et des autres otages, ainsi qu'à la "cessation de tous les actes de violence dans la région" du Delta du Niger.

"Il a ordonné aux agences de sécurité de faire tous les efforts possibles pour qu'elle retourne dans sa famille saine et sauve et se tient informé de tous les efforts déployés pour obtenir la libération de la fillette", a précisé dans un communiqué le porte-parole du chef de l'Etat, Olusegun Adeniyi.

"Le gouvernement de l'Etat de Rivers travaille avec les services de sécurité pour obtenir la libération de l'enfant saine et sauve le plus vite possible", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'exécutif local, Emmanuel Okah.

Le chef de la police nigériane, Mike Okiro, s'est rendu à Port Harcourt vendredi où il a participé à une réunion avec le gouverneur de l'Etat Celestine Omehia et de hauts responsables de la sécurité consacrée à l'enlèvement.

"Nous travaillons dur pour libérer la fillette saine et sauve", a-t-il indiqué à des journalistes après la réunion sans donner plus de détails.

"La prise d'otage n'est pas politique. C'est désormais criminel", a-t-il ajouté.

Le chef du Mouvement d'émancipation du delta du Niger (MEND), principal mouvement séparatiste du sud pétrolier du Nigeria, a qualifié le rapt de la fillette d'"abomination".

"Nous allons chercher les ravisseurs et nous leur infligerons la punition qu'ils méritent", a déclaré le chef du MEND, Jomo Ngomo, dans un courriel adressé à l'AFP.

Depuis début 2006, plus de 180 ressortissants étrangers ont été enlevés dans la région pétrolière du Delta du Niger, soit par des groupes de militants qui réclament une plus grande part de la manne pétrolière pour les populations locales, soit par des gangs criminels.

Depuis janvier 2006, 31 Britanniques ont été enlevés, et l'un d'eux a été tué dans une tentative de libération par les forces nigérianes.

Conséquence quasi-immédiate de cet enlèvement et du regain de tension au Nigeria, 8ème exportateur mondial de brut, les cours du pétrole ont bondi vendredi à Londres, où le baril de Brent de la Mer du Nord prenait 25 cents à 75 dollars, après avoir atteint 75,10 dollars, un prix plus vu depuis le 14 août 2006.


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