Les irradiations des radiofréquences micro-ondes émises par les téléphones cellulaires qui sont depuis longtemps reconnues pour altérer le fonctionnement des cellules du cerveau, peuvent-elles aussi être associées au cancer de l’œil (tumeur maligne) ?
La recherche de l’université de Essen a réalisé une étude piloté par le Dr Andreas Stang publiée dans le journal scientifique "Epidemiology", suggère clairement qu’il y a une augmentation de l’incidence des cancers plus de trois fois supérieures chez les gens qui utilisent régulièrement ces types d’appareils.
Des scientifiques relient donc avec l’évidence l’utilisation régulière du téléphone cellulaire à une forme de cancer de l’œil appelé "mélanome uvéal", qui est une tumeur maligne dans la couche qui forme l’iris à la base de la rétine.
Le Dr Andreas Stang, qui a mené la recherche, a étudié un groupe de 118 personnes utilisatrices du téléphone cellulaire atteintes du mélanome uvéal comparé à un groupe témoin de 475 personnes n’ayant pas de mélanome uvéal (uvée).
Pour prévenir la partialité, l’étude a été réalisée en aveugle, c’est à dire que les chercheurs ne savaient pas si les personnes qu’ils examinaient souffraient ou pas de ce type de cancer.
L’analyse des résultats est sans équivoque : les victimes du cancer de l’œil avaient un taux d’utilisation du téléphone cellulaire plus élevé, même si le Dr Andreas Stang déclare que son étude a besoin de confirmation.
Le mécanisme co-promoteur du cancer n’est pas identifié mais il est connu que le contenu aqueux de l’œil favorise l’absorption des irradiations micro-ondes. En corollaire, les recherches ont aussi démontré que les cellules appelées mélanocytes trouvées dans la couche uvéale croissent et se multiplient plus rapidement lors d’une irradiation aux radiofréquences micro-ondes.
Étant donné que le mélanome uvéal commence par l’apparition de telles cellules, ce lien peut donc en toute logique contribuer à initier un cancer, ce que démontrent les résultats statistiques.
Une autre constatation s’impose : l’émergence depuis quelques années de cette forme de cancer.
D’autres études scientifiques publiées dans la publication médicale "Bioelectromagnetic Journal" (BEMJ) des chercheurs Israéliens de la faculté de médecine de Technion, ou celle notamment de l’Agence gouvernementale de Protection de la Sanitaire (HPA) d’Angleterre qui a été publiée en juin 2007 sur NCBI Pub-Med viennent compléter dans leurs finalités l’ensemble des conclusions positives.
Elle concerne la mise en évidence par une modélisation informatique d’une forte élévation de température suite aux effets d’une irradiation aux radiofréquences micro-ondes sélectives 380, et bi-bandes 900/1800 MHz qui ont été dissociés de la masse crânienne, afin de permettre une étude spécifique sur l’œil.
Cette étude rapporte en conclusion les constatations des scientifiques de l’impact des radiofréquences micro-ondes par comparaison y compris dans l’œil, résultat : une très forte élévation de température pouvant atteindre 1,4 °C après une exposition prolongée.
Problème : l’œil a un contenu aqueux qui favorise l’absorption des rayonnements EM, avec en sus un facteur aggravant : il est l’organe du corps ayant une très faible vascularisation, il est donc très vulnérable à la non diffusion de chaleur (autorégulation = 6 mn), cet apport de chaleur peut créer des dommages biologiques, voire . . . sanitaires.
Tumeur maligne Mélanome Uveal, avec en principe migration des métastases cancéreuses vers le foie.
Exemple d’évolution de Mélanome Uvea.
N’en déplaise aux négationnistes, il est donc mis clairement en évidence scientifique que l’œil, tout comme le cerveau composé avec des particules de magnétite sont de part leurs compositions des organes qui sont particulièrement réceptifs aux effets délétères d’une irradiation rapprochée aux radiofréquences micro-ondes des téléphones cellulaires et autres appareils utilisant la technologie sans fil.
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