| | Bruno des simples, zéro tonne cent dix de passion,d'amour, de générosité, est comme une montagne. Et toujours il grandit. Il y a longtemps, était la maison de Mariette, la grand-mère qui lui apprit la queue de bœuf en crépine quand d'autres pâlissent sur le théorème de Pythagore. Tel le merle ou la grive musicienne, Bruno partit en quête du monde, il y usa sa vie et un soir, se rappela la brouillade aux truffes noires d'Aups. Il laissa tout et revint pour écouter les murmures de Marius Tholozan, d'Angèle : il sut les mystères de la daube de sanglier, de l'agneau de lait safrané. Autour de lui était une foule secrète de jardiniers, chasseurs, bergers, ramasseurs de simples et de champignons, d'hommes et de femmes pétris par leur terre. Il s'habilla d'asperges sauvages, de salades des champs, de cèpes, d'écrevisses, de perdreaux et entra en cuisine comme un moine au couvent. | | Ses fourneaux étaient chez Mariette et Mariette, au ciel : il ne l'oublie jamais et quand il pousse les murs autour du cœur de la vieille bastide, il lui dédie son ouvrage. Bruno, gardien des traditions culinaires, créateur plein de verve, compositeur, "empereur de la truffe", attire et séduit. Il charme la planète entière d'une provençale du potager ou d'une terrine et aussi par la qualité de cette campagne faite pour le bonheur. | | | |
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