Des chercheurs portugais progressent dans la lutte contre le cancer du sein http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50752.htm
Une équipe de chercheurs portugais et israéliens sont parvenus à démontrer la relation entre le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) et les carcinomes de type basal qui représente 15% des types de cancer du sein. Leurs travaux ont été publiés dans l'édition en ligne de la revue Nature Cell Biology.
Selon les chercheurs de l'Institut de Pathologie et d'Immunologie Moléculaire de l'Université de Porto (IPATIMUP) et de l'Institut Weizmann d'Israël "Ces résultats sont très encourageants et montrent que nous sommes très proches de pouvoir bloquer la capacité métastatique de ce type de cancer". Contrairement aux carcinomes dotés de récepteurs d'oestrogènes qui répondent aux thérapies hormonales (Tamoxifène) ou au Herceptin, ces tumeurs de type basique n'ont pas de cible thérapeutique définie.
Les chercheurs ont noté que lorsqu'ils stimulaient "l'EFGR à l'intérieur de la cellule, l'expression de la molécule, appelé cten, augmentait ainsi que la capacité de migration des cellules malignes, les métastases".
De plus, après avoir étudié 300 malades, les chercheurs ont remarqués une importante quantité de cten chez les patients qui développaient un cancer métastatique.
Un traitement permettant d'inhiber les EFGR des tumeurs à un stade avancé de la maladie a révélé que "lorsque le récepteur était bloqué, la molécule cten disparaissait presque et la capacité de métastatique diminuait". Fernando Schmitt, chercheur à l'IPATIMUP explique que cette découverte s'applique surtout aux cancers présentant des métastases pulmonaires et cérébrales.
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