lundi 19 mars 2012

Il y a éleveur et marchand de chiens

Paca, les gendarmes démantèlent un trafic international de chiens
lundi 19 mars 2012
Les gendarmes de la brigade de recherches de DRAGUIGNAN (Var - 83) ont interpellé un éleveur soupçonné d'avoir importé illégalement des chiens en provenance de Slovaquie. Retour sur cette affaire.

Mardi 13 mars 2012, au LUC-EN-PROVENCE (83), une trentaine de militaires du groupement de gendarmerie départementale du Var (compagnie de DRAGUIGNAN, brigades de recherches, peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie, communauté de brigades du LUC-EN-PROVENCE), des enquêteurs des groupes travail illégal et délinquance financière, un maître de chien du groupe d'investigation cynophile de CUERS (83), le référent atteinte à l'environnement et à la santé publique et les techniciens en identification criminelle de la BDRIJ ont interpellé un individu soupçonné de se livrer à un trafic international de chiens.
L'éleveur peu scrupuleux achetait chaque chien entre 200 et 300 euros l'unité avant de le revendre entre 700 et 1 000 euros selon la race, au cours de salons spécialisés ou via un site Internet.
Les personnels de la BNEVP (Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires), ceux de la direction départementale de la protection des populations de la préfecture du Var, ceux de la brigade de contrôle et de recherches des impôts et ceux de la cellule anti-trafic de la Société Protectrice des Animaux, engagés aux côtés des gendarmes dans cette opération inter-services, ont recensé 52 chiens sur le site du LUC-EN-PROVENCE et 43 sur celui du MUY (83).
Tous les animaux ont été contrôlés au niveau sanitaire et réglementaire, photographiés et fichés avant d'être acheminés vers des refuges SPA d'Ile-de-France et de la région Midi-Pyrénées.
L'auteur présumé devra répondre aux questions des enquêteurs de la brigade de recherches de DRAGUIGNAN (83) relatives à des suspicions de "mauvais traitement à animaux", travail illégal", "trafic de chiens", "exercice illégal de la profession de vétérinaire" et "trafic de médicaments".
L'enquête devra également déterminer le montant exact du préjudice pour l'Etat qui pourrait s'élever à plusieurs centaines de milliers d'euros, soustraits frauduleusement par le mis en cause au cours de plusieurs années d'activités de faits délictueux.
L'individu sera convoqué prochainement devant la justice.

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Le risque est qu'un futur acheteur d'un chiot, ne fasse un amalgame et pas la différence entre un éleveur sérieux qui lui est un véritable amateur du beau et bon chien en principe il n'élève souvent qu'une seule race.
Il se rend le plus souvent dans le pays d'origine de la race choisie pour faire de judicieux accouplements avec ses propres femelles . Cela demande de sérieux investissements, pas toujours récompensés, car souvent un particulier qui a un beau et bon chiot n'est souvent pas motivé a se rendre en concours un Dimanche et souvent très loin du lieu de son domicile et de bons sujets se rendrons jamais sur un ring...

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